
Des gendarmes et policiers se moquent de la mort de Steve sur les réseaux sociaux
2 août 2019
Comment on le sait ? Nous avons nos sources. Et des preuves. Voici les profils des deux gendarmes qui lâchent les commentaires les plus immondes. Nous sommes à la disposition des rédaction pour envoyer des précisions. pic.twitter.com/QI51hdXSvc— Nantes Révoltée (@Nantes_Revoltee) July 30, 2019
Sur son profil Facebook, l’un de ces gendarmes ne cache pas ses sympathies pour l’extrême droite la plus radicale.Ces individus qui plaisantent sur la mort de Steve sont armés et couverts par l’état.
— Nantes Révoltée (@Nantes_Revoltee) July 30, 2019
“Il est où Steve ? Ba maintenant il est au frigo !”Episode 2 : après les gendarmes, le policier nantais !
Cet agent de police, qui travaille à Nantes plaisante sur le décès de Steve.
Il se réjouit aussi régulièrement de l’impunité dont bénéficie sa profession. pic.twitter.com/6bCJYM5qWN
— Nantes Révoltée (@Nantes_Revoltee) July 31, 2019
Même chose : avis aux rédactions.Des agents armés et assermentés s’amusent de la mort d’un jeune après une charge de la police. Ils triomphent de leur impunité. Publiquement.
Ici, circonstance aggravante : c’est un nantais. Peut-être était-il quai Wilson le 21 juin ?
— Nantes Révoltée (@Nantes_Revoltee) July 31, 2019
“Va plonger et va le chercher”, “il a été se baigner”.Episode 3 : Fred, policier en région parisienne.
Le 19 juillet, sur la page du député Eric Coquerelle, il publiait des horreurs sur la disparition de Steve.
Les menaces contre les Gilets Jaunes datent du 14 juillet. pic.twitter.com/fCJm62GOKh
— Nantes Révoltée (@Nantes_Revoltee) August 1, 2019
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Source: Nantes Révoltée
Ceux et celles qui se réjouissent de la mort et de la mutilation de manifestant(e)s sont tout aussi abject(e)s et méprisables que les autres, qui se réjouissent de la mort des membres des forces de l’ordre.
Ces deux sortes de raclures devraient être envoyés de force dans des États faillis, comme le Salvador et la Somalie le sont hélas.
Ils goûteraient à ce que sont l’anarchie, l’anomie, et le chaos, avec des forces de police légalement existantes, mais pratiquement absentes, au sens le plus strict du terme.