En marge des débats autour du projet de loi sur l’«école de la confiance», les députés ont adopté le mardi 12 février en première lecture un amendement selon lequel les mentions «parent 1» et «parent 2» apparaîtront dans les formulaires scolaires au lieu de «père» et «mère».
Ces termes ne sont pas nouveaux, ils ont «fait surface» sur fond des discussions portant sur la loi ouvrant le «mariage pour tous», en vigueur en France depuis le 17 mai 2013. Selon l’article de Libération publié en 2012, on retrouve donc ces mentions dans les déclarations des associations familiales et des réseaux catholiques opposés au projet. À titre d’exemple, le média cite le Collectif pour l’enfant:
«Le parlement n’a pas le droit d’imposer à tous les parents de devenir parent A et parent B, parent 1 et parent 2 sur leur livret de famille, en attendant le parent 3 et suivant, car si l’adoption n’est plus fondée sur l’altérité sexuelle, pourquoi s’arrêter à deux parents seulement?»
Selon Libération, la formule est donc rapidement «reprise par une partie de la droite» qui s’est mise à l’utiliser en dépit du fait que les termes ne figuraient pas dans le projet de loi. Ce dernier avait notamment proposé, si nécessaire, de remplacer les mots «père» et «mère» par le mot «parents», et les mots «mari et femme» par le mot «époux».