Selon lui, des prêtres se sont servis de religieuses comme «esclaves sexuelles», ce que certains continuent de faire.
Il a précisé que ce phénomène pouvait se rencontrer «partout», mais qu’il était plus présent dans «quelques congrégations nouvelles et dans quelques régions».
La déclaration du pape, faite au cours de son déplacement au Proche-Orient, est la première reconnaissance officielle de l’Église des violences du clergé à l’encontre des religieuses.
Elle a regretté que les nombreuses plaintes envoyées au Vatican n’aient pas été suivies d’effet.
Pour les victimes, «ce n’est pas facile de parler. Elles craignent que cela se retourne contre elles ou contre leur congrégation», explique Mme Scaraffia.
Pour elle, l’essence du problème réside dans le pouvoir des prêtres sur la vie des religieuses, de leur entrée dans les ordres aux détails de leur quotidien et jusqu’à leur salaire.
«Elles ne sont pas reconnues comme des égales».