
Le monde de 2019 Analyse de la couverture par Menthalo… – Les moutons enragés
29 novembre 2018
La couverture est à lire dans un miroir pour décrypter les commentaires.
La Couverture de The Economist est un hommage à Léonard de Vinci, dont on fêtera le 500e anniversaire de la mort le 2 mai 2019.
On peut reconnaître dans cette page, sa machine volante hélicoïdale, son portrait de grotesque juste en dessous, Mona Lisa, et la figure centrale est dérivé de son homme de Vitruve.
Vitruve étant un architecte romain du 1er siècle, dont le traité d’architecture nous a transmis les techniques de construction de l’Antiquité Classique.
Si cette lecture est la bonne, c’est un seul et même message. En effet, le Bancor que Keynes proposé à Bretton Woods, implique des échanges équilibrés pour chaque nation, donc une ré-industrialisation de chaque pays.
Ghandi, qu’on voit ici en train de filer le coton de son dhoti (pagne), considérait que c’était ainsi que l’Inde devait mettre fin au colonialisme britannique, qui imposait aux indiens d’importer des cotonnades filées en Angleterre, alors que le coton brut était produit en Inde.
Dans la spire supérieure, on trouve Poutine, le panda chinois, l’éléphant de guerre indien et Trump, avec les 4 cavaliers de l’Apocalypse.
Notez que les Etats Unis représentés par Trump sont totalement excentrés par la force centrifuge.
Dans le magazine, il y a un article sur la fin de l’hégémonie américaine, et de son retrait de la scène du Moyen Orient.
2019 verra aussi le 500 ième anniversaire de la conquête de Mexico par Herman Cortez.
2019 marquera le centième anniversaire de la mort de Emiliano Zapata, qui mena la révolution mexicaine de 1910 à sa mort.
Le Mexique pourrait donc revenir au centre de l’actualité, d’autant plus que l’Homme de Vitruve tient un plant de marijuana. Sa légalisation mettrait à mal les finances et le pouvoir d’une partie des cartels de la drogue, sans même parler des filières de blanchiment de cet argent sale.
Le troisième a la couronne de la Statue de la liberté et porte un masque.
Le quatrième est barbu. Son sabre est courbe comme un cimeterre et il porte l’arc, qui à l’origine est l’arme des scythes et des parthes. Il pourrait donc être persan ou turco-mongol.
Dans l’ article de The Economist, comme sur la carte, les 4 cavaliers de l’Apocalypse sont sur l’Angleterre, qui pourrait souffrir beaucoup du Brexit. Est-ce pour cela, que le Bull-Dog anglais est posé au Canada ? La City va t’elle devoir s’expatrier sur le continent américain ?
Le sujet est l’Artemisia. Un médecin africain fait un buzz sur le Net en Afrique au sujet de cette plante, qui est aussi commune là-bas que les orties chez nous. Or il affirme que transformé en tisane, c’est un remède naturel et gratuit contre le paludisme. Evidemment, Big Pharma et l’Organisation Mondiale de la Santé essayent de le faire taire.
Souvenez vous que les moustiques étaient associés au premier cavalier de l’Apocalypse dans les cartes du tarot que The Economist présentait pour le Monde de 2017.
Artemis est aussi la Déesse de la Lune, au même titre qu’Apollon est le Dieu du Soleil.
Elle est souvent représentée avec un croissant de lune dans les cheveux et les poètes antiques chantent sa traversée du Ciel sur son char argenté.
D’aucuns pourraient y voir un message sur les « larmes de la Lune » montant au firmament en 2019.
Apocalypse de Jean